Femme et crime riment souvent avec arsenic. Une équation parfois gagnante au XIXe siècle, à l’heure où la police scientifique n’existe pas encore. La preuve .
23 juin 1829. En ce début d’après-midi, une femme, la démarche chancelante, sort de chez elle à vive allure dans les rues de Fontperron, petite commune située entre Saint-Maixent et Vasles. Le visage marqué, le teint pâle, les yeux remplis de terreur, la quadragénaire frappe à la porte de son voisin. « Monsieur le Maire ! » hurle-t-elle au comble de l’inquiétude. Le magistrat se présente quelques secondes plus tard et reconnait aussitôt Louise Defiole, sa voisine. « Je viens d’être empoisonnée par ma belle-fille »2 Lire la suite »